Séance de 20h30
BLACK DOG
Avec Eddie Peng, Liya Tong, Jia Zhangke
Grand Prix Un Certain Regard à Cannes en 2024
Lang revient dans sa ville natale aux portes du désert de Gobi. Alors qu’il travaille pour la patrouille locale chargée de débarrasser la ville des chiens errants, il se lie d’amitié avec l’un d’entre eux. Une rencontre qui va marquer un nouveau départ pour ces deux âmes solitaires.
Un road-movie profond, entre liberté, solitude, et amitié.
Musique rock, moto, paysages à couper le souffle : un film à la croisée des chemins entre poésie visuelle et émotion brute.
Un voyage cinématographique rare, puissant et sensoriel. À découvrir absolument !
Hu Guan, vous filmez un héros solitaire sur sa moto dans un décor désertique... on pense à un western. Était-ce l’une de vos inspirations ?
Le relief du désert de Gobi est un paysage unique. Conduire une moto est le genre de style de vie que j’aime. Tout comme la musique rock. La combinaison des deux n’a pas vraiment eu une source d’inspiration particulière. Il était principalement basé sur des recherches réelles sur le terrain. Les westerns et l’idée d’un héros solitaire ne m’ont jamais effleuré l’esprit, mais « Sur la route» de Jack Kerouac était souvent dans mes pensées.
La figure animale est récurrente dans votre œuvre. Dans ce dernier film, c’est un chien errant : Chien Noir.
S’il y a des animaux dans mes films, c’est avant tout parce que je crois que sommeille en chacun de nous une part animale. Une animalité qui peut se manifester lorsqu’il nous faut faire preuve de courage ou défier l’autorité. Comme une sorte de nature primitive mais que nous choisissons trop souvent de laisser endormie.
Vos films sont reconnus pour être porteurs à la fois d’une acuité très réaliste et d’une forme d’expression abstraite…
Ce film est né de mon observation. Je scrute les changements survenus en Chine depuis une vingtaine d’années, ainsi que ses répercussions positives ou négatives sur l’individu. Vivant en Chine, j’ai été témoin du développement de mon pays. J'ai toujours été curieux de savoir à quoi ressemblait la vie des gens vivant en dehors les grandes villes ou dans les régions les plus reculées. Il y a eu des
laissés-pour-compte. Ce qui m’intéressait, c’était d’essayer de comprendre ce qui les maintenait en vie et ce qui les aidait à survivre.
Tarifs
Enfants/Ados/Jeunes jusqu'à 24 ans : 3,50 €
